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בס״ד                                                                     

Rav Israel Leotardi - Mohel                       

Par la milah nous recevons la royauté de D. sur nous!

 

LA MITSVA DE LA CIRCONCISION

 

C’est un commandement positif pour le père de circoncire son fils. Nos sages expliquent que le père accomplit la mitsva de circoncire en désignant un mohel pour son fils. C’est ainsi que, juste avant de couper le prépuce, le père dit au mohel : « Je vous délègue pour circoncire mon fils » .

 

QUAND CIRCONCIRE?

 

D. nous a ordonné de faire la milah le huitième jour. La Torah nous interdit de circoncire plus tôt ou plus tard que huit jours. Néanmoins, un enfant malade ou bien celui qui est né pendant chabath d'une césarienne ne sera pas circoncis le huitième jour.  Un enfant ou un adulte qui n'ont pas été circoncis le huitième jour doivent procédér au plus vite à réparer ce manque. 

La mitsva est de circoncire le jour et non la nuit. Bien que cette mitsva puisse être accomplie toute la journée, il est préférable qu'elle ait lieu le matin.

 

Au cas où le huitième jour tombe un Chabat (et il est né sans césarienne), la circoncision est accomplie ce même jour.

 

CHALOM ZAKHAR

 

De même que le Chabat qui précède les fêtes, amène à celles-ci une importante vitalité spirituelle, pareillement pour le Chabat avant la Brit Milah, la coutume, telle qu'elle est décrite par le Rabbi Moche Isserliss, est de faire « un repas festif le vendredi soir après la naissance d’un garcon, et les gens passent ».  Cette séoudah s’appelle Chalom Zakhar. Ainsi que nos sages le disent : « Un garçon (zakhar) vient au monde, la paix (chalom) vient au monde ». Au cours du Chabat précédant la Brit Milah, le père monte à la Torah.

 

VEILLE DE LA CIRCONCISION

 

La veille de la circoncision s’appelle Zohar, Leïl Chemirah, Vokh Nakht ou Brit Its’hak. Ce soir-là, la coutume est de se réunir dans la maison ou le bébé et sa maman se trouvent, et de s’y réjouir, voir même avec des instruments de musique en l’honneur de la mitsva. Certains ont l’habitude d'y rester réveillés toute la nuit et étudier un passage du Zohar qui révèle les secrets kabalistiques au sujet de la Brit Milah.

L'appéllation Leïl Chmira, veillée de garde, est due au fait que le Satan veut empêcher l’accomplissement de cette mitsva aussi fondamentale qu'est la circoncision, et veut donc nuire au bébé. Pour cela, certains ont la coutume de faire venir des enfants qui récitent le Chéma Israel et d’autres versets, car nos Sages enseignent: « Celui qui lit le Chema sur son lit est considéré comme s’il tenait une épée », pour conjurer le mal.

 

LE MOHEL

 

Le choix du mohel doit se diriger vers un homme qui soit non seulement le plus expérimenté, mais aussi un Tsadik. Les bonnes pensées au moment de la circoncision ont une influence sur l’enfant. Lors de la Brit Milah, le mohel incarne le Cohen et distribue à l’enfant toutes les bénédictions divines.

Une préférence est attribuée au mohel qu’on a déjà engagé pour les premiers enfants.

On ne dit pas de supplications à la synagogue où aura lieu la circoncision, ni en présence du mohel.

 

Dans le choix du mohel, une attention absolue doit être donnée sur les instruments utilisés: certains sont proscrits et invalident la milah. A ce propos, deux lettres importantes ont été diffusé par les plus grandes autorités rabbiniques d’Israel: 

Interdiciton de certains instruments

Bannissement de celui qui utilise ces instruments

  

LE SANDAK

 

Celui qui tient le bébé est appelé Sandak. Ce terme remonte au roi David s’adressant à Hachem: « Je te loue de tous mes membres … avec mes jambes je fait sandikenos  (qui tienent le bébé durant la Brit Milah)».

 Le Sandak a un statut extraordinaire. En cas d’absence du père c’est le sandak qui récite la bénédiction : « Lehakhniso Bivrito Chel Avraham Avinou ».

Pour le mérite de tenir le bébé sur ses jambes à la circoncision, certains disent qu'il doit offrir un cadeau au bébé, sur l’exemple d’Hachem, Sandak d’Avraham, à qui il a offert la terre d’Israel. Le but de ce cadeau est aussi de ne pas dévaloriser cette mitsva en l'acceptant gratuitement. Par la participation du sandak aux frais de la Brit Milah, on lui donne une plus grande part dans la mitsva.

 

Le choix du Sandak n’est pas un choix facile : de manière générale il faut trouver une personne avec qui Eliahou hanavi soit content de s’asseoir (Rikanti). On n’engagera pas un Mohel ou un Sandak inaptes par simple amitié ou pour un intérêt quelconque, car la santé spirituel du bébé est en jeu (Maharil).

L’union qui se forme entre le Sandak et le bébé arrive au point que ce dernier sera influencé par les qualités du Sandak.

On ne choisi pas le même Sandak pour deux de ses enfants, mais on donnera ce rôle à différentes personnes, afin d'honorer le plus grand nombre de personnes. Bien sûr, s’il s’agit d’un Tsadik on peut le nommer plusieurs fois. Il est bien que le père du bébé soit Sandak.

  

LA CHAISE D’ELIAHOU HANAVI

 

La coutume est de préparer une chaise pour le profète Eliahou,  surnommé l'Ange de la Brit, comme il est raconté que Hachem lui apparut et lui dit : « Le peuple juif ne pratiquera plus de Brit Milah sans que tu vois de tes propres yeux ».

Le Sforno explique que cet emplacement est réservé à la Chekhina (présence divine).

  

COUTUME DU JOUR

 

Le jour de la Brit Milah est un jour de fête et de joie pour le père. Il est souhaitable qu’il s’immerge au mikvé et qu’il porte de beaux habits. Aussi il ne dira pas Ta’hanoun, même s’il n’assistera pas à la Brit Milah, et ceux qui prient avec lui non plus.

 

PREPARATION A LA BRIT MILAH

 

Les femmes ont l’habitude d’appeler le bébé ‘Hatan. C’est pour cela qu’on l’habit avec une belle robe, comme si c’était le jour de son mariage.

 

Ceci se retrouve encore dans la coutume que le bébé est porté par un homme et une femme (« kvater »): à l’exemple des hatan et kalla qui sont accompagnés par un couple à la ‘houpa, le bébé est aussi amené à la circoncision par un couple. La coutume est aussi d’allumer une bougie.

Il est souhaitable de célébrer la Brit Milah en présence de 10 adultes. Certains expliquent que le bébé rentre dans l’assemble d’Israel, et une assemblée ne compte pas moins de dix.  

 

DEROULEMENT DE LA CIRCONCISION

 

Quand le bébé est amené dans la salle, l’assemblée se lève en son honneur jusqu’après la Brit Milah. Le Mohel annonce « Baroukh Haba ». C'est une invitation: les lettres Hé Beit et Alef de HABA  son l'acronime de « hineh eliahou ba », qui veut dire qu’Eliahou Hanavi arrive.

La coutume est d’honorer plusieurs amis ou proches à rapprocher le bébé de la chaise et à le tenir. Le dernier le pose sur la chaise. Le mohel annonce : « Zé Hakissé… voici la chaise d’Eliahou Hanavi Zakhour latov ». Ensuit on lève le bébé de la chaise pour le poser sur les genoux du sandak. Il est bon que le papa le fasse.

 

 

Le père du bébé se tient à coté du Mohel et le délègue à circoncir son fils. Le mohel fait la bénédiction « Baroukh… achèr kidechanou bemitsvotav vetsivanou al hamila », (qui nous a sanctifier par ses cammandement et nous a ordonné de circoncir). Si il dit « lamoul èt haben » (de circoncir son fils), il est quitte. Certains disent que si le papa du bébé circoncis, il peut bénir « lamoul èt haben ». Le Mohel coupe et fait la périah (revert de peau). Si une seconde personne fait la periah, le mohel le rend quitte avec sa bénédiction.

La périah est indispensable. Elle fait partie intégrale de la mitsva de la Brit Milah.

La Metsitsa (succion), d’après le Talmud, est une solution afin d’eviter un problème de santé. D’après le Zohar la Metsitsa fait partie du bon déroulement de la mitsva elle même.

 

Nos Sages ont institué une bénédiction que le pére récitera dès que le mohel aura coupé. Il s'agit du devoir de circoncire son fils et de l’eduquer : « Baroukh… acher kidechanou… lehakhnisso bivrito chel avraham avinou » (qui nous a ordonné de le faire entrer dans l’alliance de notre père Avraham). 

A cette bénédiction, après avoir répondu Amen, l’assemblée répond : « kéchem chénikhnass labrit, ken ykaness letorah oul’houpa oulmaassim tovim » (puisque il est entré en alliance, il rentrera aussi dans la torah, en mariage et dans les mitsvot). La coutume en Israel et des sepharadim dans le monde est de réciter la bénédiction « Chéhé’héyanou ».

 

KIDDOUCH

 

Après la circoncision on passe le bébé des genoux du sandak à une autre personne qui se tient debout (Sandak Meoumad). La Kabbala attribue une grande importance à l’honneur de porter le bébé à ce moment. On verse un verre de vin et on récite le Kiddouch. Certains ont la coutume de faire la bénédiction sur les Bésamim. Après le kiddouch et la bénédiction « acher kidéch yédid mibètène », on fait la prière « kayem et hayeled » pour la santé du bébé.

A travers la milah nous sommes distingué des autres peuples et recevons la royauté d’Hachem sur nous. C’est la raison pour laquelle on dit « Aleinou Léchabéa’h » qui exprime cette distinction et cette soumission à Hachem, après une circoncision.

 

Dans la prière de « kayèm èt hayeled » on donne un nom au bébé. La raison d’attendre la Milah pour êtr nommé, est que jusqu’à présent le bébé avait une impurtée sur lui et maintenant qu’elle lui a été enlevée, on lui donne un nom qui le change de personne, en lui donnant un nom pure et saint comme celui de ses ancêtres. C’est pour cela, qu’on ne dit pas le nom du bébé avant la milah. De plus, en le nommant dans cette prière c’est comme demander à Hachem son accord pour le nom donné au bébé.

 

SEOUDAT MITSVA

 

C’est une Mitsva de faire un repas le jour de la Brit Milah, ainsi qu’il est dit : « Avraham fit un grand festin le jour où Its’hak fut sevré ». La coutume est aussi de dire des paroles de Torah liés à la Brit Milah et de chanter.

Le moment de ce repas est dans la journée de la Brit Milah. Un jour de jeûne, on la fera à la tombée de la nuit.

Les dépenses du repas suivant la Brit Milah doivent se  faire dans la largesse. On fait ce repas avec du pain. Certains avis disent qu’il faut aussi de la viande et du vin. D'autres se suffisent de volaille ou de poisson.

 

Cette journée est une journée de joie pour les parents. Cette joie ne doit pas être exprimée seulement materiellement avec le repas, mais aussi spirituellement. En pensant à l’importance de la Brit Milah, il se réjouira du mérite d’avoir eu un garcon, d’avoir pu le faire entrer dans l’alliance entre Hachem et Avraham avinou et de la chance d’être maintenant attaché à Hachem. C'est ainsi que les parents prendront, dès ce jour, de bonnes décisions concernant son éducation spirituelle.

Le Rabbi veut que dans la chambre de bébé il y ait ses premiers livres (un Siddour, un 'Houmach et un Tanya), ainsi qu'une boite de Tzedakah, le Chir Amaalot, et sur la porte de sa chambre une Mezouzah certifié comme Kasher.